Parmi
les deux formations défaites ce week-end, l’une déplore le jour
sans face à un adversaire tout à fait prenable et l’autre s’avoue
vaincue contre un opposant mieux armé. Les premiers sont les
Cominois qui n’ont pas été en mesure de reproduire leurs
prestations des dernières semaines. Tout était peut-être déjà
trop beau pour Comines qui s’est ainsi fait surprendre par une
formation de Kruibeke que Jaime Piazzetta estime largement à sa
portée. «Nous nous sommes complètement loupés, lance
le coach. Nous n’étions pas bien du tout et il n’y avait
personne pour rattraper l’autre. Il n’y a que Laurent Capet,
monté en cours de match, qui a tiré son épingle du jeu. Pour le
reste, c’était la Bérézina. Les gars ont peut-être pensé que
ce serait facile au vu de nos dernières sorties. Il est clair que
dans une meilleure forme, nous aurions battu cette équipe qui
n’attaque quasi pas et qui installe un faux rythme. Nous ne sommes
pas arrivés à imposer le nôtre. Ils sont désormais devant nous
mais il reste encore beaucoup de journées!» En effet, rien
n’est perdu pour l’Evoco mais chaque faux pas de ce genre est une
occasion ratée de s’installer en tête de la division.
Une
défaite logique
Pour
la Nationale 3 du Skill, l’objectif n’est certainement pas de
grimper d’un échelon, raison pour laquelle il n’est pas question
de se formaliser du revers encaissé contre Baudour. D’autant moins
que les Tournaisiens n’ont pas grand-chose à se reprocher. L’hôte
du jour était tout simplement plus solide. «Pour les avoir
affrontés en tournoi, je savais que Baudour était une équipe de
qualité mais ils ont en plus sorti un gros match, constate
Julien Leturcq. Notre premier set étant très mauvais, j’ai
procédé à des changements inédits en plaçant Édouard Boiteaux
au 2 et Jean-Charles Kwittek et moi-même au 4. Cela a failli payer
mais un passage à vide en réception nous a coûté le deuxième
set. Nous avons en fait toujours couru après le score et c’est
fatiguant. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter car il s’agissait
d’un déplacement à Baudour, une formation coriace qui dispose de
joueurs très athlétiques et qui, contrairement à nous, était dans
un bon jour.»
Le
Skill pourrait bien vivre une saison dans un championnat à deux
vitesses composé de quatre ou cinq équipes largement taillées pour
la division et des autres, beaucoup plus fébriles. Il s’agira donc
de ne pas gaspiller contre les adversaires de la deuxième catégorie
tout en tentant de grappiller des unités face à ceux de la
première.
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