En premier lieu, il faut penser à son propre jeu avant d’incriminer l’arbitrage (mais nous y reviendrons). En dehors du bloc, les joueurs cominois ont été moins performants que ces dernières semaines. Nous avons commis des fautes en attaque inhabituelles et avons craqué en réception à quelques reprises qui ont laissé Ename dans la partie. Le moment le plus évident se situe au 4ème set. Les bleus et blancs commencent très bien en menant 8-2 mais se font vite rattraper (14-13 pour Ename). Ce genre de situations n’arrive pas quand Comines est dans un bon jour… même un jour correct.
Est-ce que Ename a sorti un match plein ? Pas franchement. L’Evoco a mené 2 sets à rien (2 x 25-21) et ne subissait pas le jeu malgré un arbitrage très hésitant. Ensuite, Ename a peut-être mieux servi mais ce n’est pas une excuse. La sérénité n’était peut-être plus cominoise ? Pour quelles raisons ?
C’est là que nous revenons sur le duo d’arbitres ! Faisons un parallèle avec le football et la retraite de Franck De Bleeckere ce week-end. Une grosse qualité de cet arbitre était d’être sûr de ses choix. L’erreur est humaine mais il était toujours dans son match et comprenait le jeu. Ce week-end, le duo arbitral était hésitant sur tous les points. Le plus irritant (pour les deux équipes) était les changements d’avis réguliers. N’en rajoutons pas. Cela se retournerait encore contre nous.
Reste que l’équipe adverse était aussi persuadé que la balle de match était dehors. De 15-12, nous serions passés à 14-13 et service à suivre pour Comines. La conclusion est que nous aurions dû faire les points décisifs plus rapidement.
La trêve arrive à point pour se remettre au travail et reprendre la marche gagnante dès la mi-janvier. Malgré la première moitié de saison exceptionnelle, Ruiselede reste à 1 point de l’Evoco (le troisième est déjà à 11 points). Il faudra donc produire un second tour de même niveau pour décrocher le titre. Ce serait dommage de passer à côté en dominant notre sujet à 10 reprises en 11 matchs.
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